Mâconnais : l’accent du sud
Avec le Mâconnais, nous entrons en Bourgogne du Sud. Une véritable terre de transition entre le Nord et le Midi. La lumière, les paysages, les maisons aux tuiles plates, les églises romanes : ici on change de repères. Y compris à la vigne où le pinot noir cède la place au gamay.
Au cœur de ce vignoble, Mâcon donne son nom à des vins rouges solides et rustiques et des vins blancs frais, souples et ronds faisant honneur au chardonnay, omniprésent avec 80 % de l’encépagement de la région.
Au sud-ouest de Tournus, les monts du Mâconnais offrent une succession de sommets boisés et de petites vallées au creux desquelles on cultive la vigne. Plus au sud, le paysage se déchire et s’ouvre en un décor minéral grandiose, dominé par les roches monumentales de Vergisson et Solutré. C’est sur ces pentes altières qu’est récolté l’un des joyaux blancs de la Bourgogne : le Pouilly-Fuissé. Et avec lui, les Pouilly-Vinzelles, Pouilly-Loché et Saint-Véran.
Ici, les moines ont eu un rôle décisif. Ceux de l’abbaye de Cluny en particulier dont le principe bénédictin, Ora et labora (prie et travaille), trouve tout son sens à la vigne et en cave. C’est en partie en réaction à la richesse de cette abbaye que Cîteaux fut fondée, en 1098. Mais ça, c’est une autre histoire, d’autres terroirs.
Cap sur la filière- Saône-et-Loire (71)