Côte Chalonnaise et Couchois
Là où la Côte-d’Or cède la politesse à la Saône-et-Loire, les Côte et Haute-Côtes-de-Beaune laissent place à la Côte chalonnaise et au Couchois. Un privilège auquel font honneur ces fabuleux terroirs et leurs vignerons. Ici, les reliefs contrastés offrent d’autres expressions aux pinot noir, chardonnay et aligoté.
En rouge, les Givry et Mercurey sont fringants, les blancs de Rully et Montagny d’une irrésistible délicatesse ; quant à l’aligoté (celui de Bouzeron est une merveille !), il inspire à lui seul le roi des apéritifs bourguignons : le Kir®. Un vin vif, frais mais d’une grande finesse qui revient en grâce (et sans cassis !) sur les plus belles tables pour escorter des escargots ou un savoureux jambon persillé.
La Côte du Couchois quant à elle s’épanouit entre 200 et 300 mètres d’altitude. Là, six communes viticoles produisent des vins reconnus depuis 2000 par une AOC.
La Côte Chalonnaise est vraisemblablement le berceau géographique du Crémant de Bourgogne. En 1822, des négociants de Chalon-sur-Saône, propriétaires à Rully et Mercurey, invitent sur leurs domaines un jeune champenois, François-Basile Hubert. Le vin blanc de Bourgogne effervescent est né. Une effervescente épopée concrétisée par l’appellation Crémant de Bourgogne en 1975 et qui s’exprime aujourd’hui sur la quasi-totalité du territoire viticole bourguignon, soit 250 km du nord au sud et plus de 300 communes.
Cap sur la filière- Saône-et-Loire (71)