Côte de Nuits et Hautes-Côtes-de-Nuits

Chambolle-Musigny, Vougeot, Vosne-Romanée, Echezeaux, Gevrey-Chambertin… Il est des noms qui immédiatement évoquent l’excellence et le caractère. Le raffinement et l’opulence. La charpente et la finesse. Bienvenue en Côte-de-Nuits. 

Voyez cette robe pourpre aux reflets grenat. Vous sentez ces arômes ? Le bourgeon et la baie de cassis, l’humus et la pointe de cuir. Puis en bouche les tannins fermes, la texture charnue, et enfin, la note épicée. Ici, le pinot noir est roi. Il cède cependant la politesse au chardonnay sur quelques coteaux de cette mince bande de terre qui s’étire sur une vingtaine de kilomètres entre Dijon et Nuits-Saint-Georges. 

Un haut-lieu de production des Grands Crus (24 sur les 33 que compte la Bourgogne !) qui vaut à ce terroir d’exception d’être surnommé « Les Champs-Elysées de la Bourgogne ».

En surplomb de ce joyau et autrefois promis à la disparition, le vignoble des Hautes-Côtes-de-Nuits quant à lui a su mener à bien une reconquête patiente et courageuse. Il connaît une véritable renaissance depuis les années 1950, se déployant sur 20 communes et 675 ha entre 350 et 500 m d’altitude. Sur les meilleurs coteaux, les vignerons consacrent tous leurs efforts au développement d’une production de qualité. Pari gagné avec de très grands vins en rouge et blanc, et même quelques rosés.

Cap sur la filière
    • Côte d'Or (21)